L'essentiel à retenir : Malgré une baisse du marché immobilier global, les résidences secondaires en France affichent une dynamique solide avec +11 % de visites en 2024 et une prévision de +33 % d'achats en 2025. Soutenu par 80 % d'acheteurs sans emprunt, ce secteur révèle un besoin croissant de lieux polyvalents et connectés, avec un budget moyen de 250 000 à 400 000 €.
Les résidences secondaires séduisent de plus en plus de Français, mais comment s'y retrouver dans un marché en pleine mutation ? En 2024, malgré un ralentissement global de l'immobilier, les demandes de visites bondissent de +11 %, avec une projection de +33 % d'intentions d'achat pour 2025, portées par des investissements sans emprunt dans 80 % des cas. Découvrez pourquoi des régions comme PACA, l'Occitanie ou la Bretagne attirent les couples quadragénaires prêts à investir entre 250 000 et 400 000 euros, tout en naviguant entre fiscalité complexe, nouveaux usages liés au télétravail et attentes en matière de confort moderne ou d'éco-rénovation.
- Le marché des résidences secondaires : un dynamisme confirmé en 2024-2025
- Où investir ? les régions et départements les plus prisés en france
- Le cadre légal et fiscal : ce que vous devez absolument savoir
- Conseils pratiques pour réussir votre projet d'achat
- Concrétiser votre rêve : l'accompagnement d'un professionnel
Le marché des résidences secondaires : un dynamisme confirmé en 2024-2025
Une résilience surprenante face au contexte immobilier
Malgré une baisse de 17 % des transactions immobilières globales en 2024, le marché des résidences secondaires résiste avec une augmentation de 11 % au second semestre. Green-acres prévoit même un bond de 33 % des acquisitions en 2025. Ce dynamisme s’explique par le profil des acheteurs : 80 % des transactions s’effectuent sans emprunt, limitant l’impact de la hausse des taux d’intérêt. Les régions les plus recherchées restent PACA (18 % des demandes) et l’Aquitaine (15 %), avec des départements comme les Alpes-Maritimes et le Var en forte progression (+23 % en 2024). La clientèle internationale, notamment américaine, revient grâce à un dollar fort et à l’attractivité post-JO de Paris.
Le nouveau profil des acquéreurs et leurs motivations
Les couples de quadragénaires avec enfants dominent les achats, avec un budget moyen entre 250 000 € et 400 000 €, pouvant atteindre le million dans le Sud. Un paradoxe se dessine : si les budgets pour les résidences principales chutent, ceux des secondaires augmentent, révélant un recentrage sur le plaisir et le cadre de vie. Les acheteurs recherchent désormais des espaces de 150 m² en moyenne, avec des critères modernes comme la fibre internet, des espaces de travail dédiés et des biens adaptés à plusieurs générations.
L'achat d'une résidence secondaire n'est plus seulement un investissement de loisir, mais devient un véritable projet de vie, mêlant travail à distance, réunions familiales et quête d'un meilleur cadre de vie.
L’essor du télétravail modifie l’usage des biens : les séjours s’allongent, favorisant une « bi-résidentialité » plus fréquente. La durée moyenne de détention a ainsi progressé, passant de 18 ans en 2020 à 24 ans en 2024. Les tendances géographiques montrent également un regain d’intérêt pour l’arrière-pays méditerranéen, l’Occitanie devenant une alternative abordable à la Côte d’Azur. Enfin, la transition écologique influence les choix, avec une montée en puissance des rénovations énergétiques (panneaux solaires, pompes à chaleur). Transaxia accompagne ces évolutions en conseillant sur les opportunités stratégiques, les financements et les améliorations éco-énergétiques pour maximiser la rentabilité et le confort des biens.
Où investir ? les régions et départements les plus prisés en france
Les valeurs sûres : littoral et montagne toujours en tête
Le littoral et les zones montagneuses dominent le marché des résidences secondaires en 2024. 40 % des biens se concentrent sur le littoral, particulièrement en Bretagne, Vendée et Pays Basque. Ces régions séduisent par leur cadre naturel et leurs activités estivales. En Bretagne, Saint-Malo ou les plages de Dinard restent incontournables. La Vendée, avec ses plages familiales et le Marais poitevin, attire pour son équilibre entre nature et accessibilité. Le Pays Basque, via Biarritz et Hendaye, conjugue vagues et vues sur les Pyrénées. 16 % des achats concernent les zones montagneuses, appréciées pour leur potentiel hivernal et leur calme. Les Alpes et Pyrénées restent des destinations phares, avec des stations comme Serre-Chevalier ou Cauterets.
Les régions PACA et Aquitaine attirent 18 % et 15 % des recherches, confirmant leur attractivité. L’arrière-pays méditerranéen, notamment en Occitanie, gagne en popularité avec des prix plus accessibles que la Côte d’Azur. Ce déplacement traduit une quête d’équilibre entre prestige et budget. Dans l’Hérault, l’arrière-pays allie douceur du climat et proximité des plages, tandis que les Cévennes offrent un cadre sauvage à deux heures de la mer.
Les départements qui ont la cote : les nouvelles tendances de 2024
En 2024, certains départements dépassent les attentes. Les Alpes-Maritimes et le Var enregistrent une hausse de +23 % de l’intérêt par rapport à 2023, portés par la Côte d’Azur. L’Hérault suit avec +20 %, tiré par l’arrière-pays. Le Lot (+16 %) et l’Aude (+12 %) offrent des alternatives attractives, alliant tranquillité et prix compétitifs. Le Lot, avec Cahors ou Figeac, mise sur son patrimoine médiéval et ses paysages vallonnés. L’Aude, via le Canal du Midi et ses vignobles, s’affirme comme une destination montante pour un investissement équilibré.
- Alpes-Maritimes : +23 % d’intérêt
- Var : +23 % d’intérêt
- Hérault : +20 % d’intérêt
- Lot : +16 % d’intérêt
- Aude : +12 % d’intérêt
Tableau comparatif des régions attractives
Le cadre légal et fiscal : ce que vous devez absolument savoir
Résidence principale vs secondaire : une distinction essentielle
La résidence principale, définie par l’INSEE comme le logement occupé de manière habituelle, inclut les lieux où vous séjournez plus de 8 mois par an, avec vos attaches professionnelles et familiales. Une résidence secondaire est utilisée de manière ponctuelle, pour des vacances ou un usage professionnel temporaire.
Vous ne pouvez légalement détenir qu’une seule résidence principale. Les propriétaires de résidences secondaires ne bénéficient pas de l’exonération de la taxe d’habitation, supprimée pour les résidences principales. Cette distinction a des conséquences concrètes : par exemple, un logement meublé en location saisonnière est automatiquement classé comme résidence secondaire, engageant des obligations déclaratives via l’espace « Gérer mes biens immobiliers » sur impots.gouv.fr.
Les propriétaires doivent déclarer l’usage de leur bien avant le 1er juillet 2025 pour les changements de 2024. Un oubli peut entraîner une amende de 150 € par logement non déclaré. À partir de 2026, les tolérances actuelles disparaîtront, accentuant les risques en cas de non-conformité.
La fiscalité spécifique aux résidences secondaires
En 2024, la taxe d’habitation sur les résidences secondaires reste en vigueur. Selon le portail de l’Économie, les communes en zone tendue peuvent appliquer une surtaxe de 5 % à 60 % du montant initial. Cette mesure concerne les villes de plus de 50 000 habitants avec déséquilibre entre l’offre et la demande, ainsi que certaines zones montagneuses (16 % des résidences secondaires) et viticoles.
Le décret d’août 2023 a étendu cette possibilité à 5 000 communes, touchant notamment les départements côtiers comme les Alpes-Maritimes ou le Var, où la demande excède l’offre de 23 %, selon les données récentes. Par exemple, un logement à Bordeaux pourrait voir sa taxe d’habitation majorée de 40 %, augmentant les coûts annuels.
Les propriétaires doivent déclarer leur résidence secondaire sur impots.gouv.fr avant le 1er juillet 2025 pour les modifications de 2024. En 2024, 12 % des propriétaires ont omis cette démarche, selon les statistiques fiscales. À partir de 2026, les tolérances disparaîtront, accentuant les risques en cas de non-conformité.
Pour tout comprendre sur les taxes applicables, consultez notre guide complet, qui détaillent les calculs et exonérations possibles, comme pour les logements non habitables ou les EHPAD.
Conseils pratiques pour réussir votre projet d'achat
Définir vos critères : les nouvelles exigences à prendre en compte
Les attentes des acheteurs de résidences secondaires ont évolué. En 2024, 80 % des demandes incluent une connexion internet haut débit, essentielle pour concilier détente et télétravail. Un espace de travail dédié est désormais une priorité pour de nombreux acheteurs, souvent associé à un jardin spacieux.
Aujourd'hui, l'acheteur d'une résidence secondaire ne recherche plus seulement une belle vue, mais un lieu fonctionnel, connecté et durable, adapté aux nouveaux modes de vie et de travail.
La possibilité d’accueillir famille ou amis influence les choix : 42 % des biens acquis disposent de 4 chambres minimum. Par ailleurs, 55 % des acheteurs anticipent des travaux d’efficacité énergétique (isolation, pompe à chaleur) pour réduire les coûts à long terme. Si le bien est occupé plus de 4 mois par an, le DPE devient obligatoire.
Les étapes clés de votre acquisition
Un projet réussi s’appuie sur une méthodologie structurée. Voici les étapes incontournables :
- Évaluer votre budget global : inclure le prix d’achat (moyenne 268 000 €), frais de notaire (autour de 7-8 % pour l’ancien), taxes annuelles et coûts d’entretien (1 à 5 % du prix du bien).
- Identifier le secteur idéal : privilégier une zone à moins de 2h de votre domicile. Les Alpes-Maritimes, le Var et l’Hérault ont gagné 20 à 23 % de recherches en 2024.
- Lister vos impératifs : la plupart des acheteurs exigent une piscine, une surface supérieure à 120 m² et une vue dégagée.
- Sélectionner un agent immobilier local : un professionnel facilite les visites et connaît le marché. Les frais d’agence (4 à 8 %) s’ajoutent aux frais de notaire.
- Sécuriser la transaction : vérifier les diagnostics (DPE si occupation >4 mois/an) et les servitudes locales.
Pour commencer votre recherche, n'hésitez pas à consulter nos annonces de maisons de campagne ou de biens avec jardin sur Transaxia. Notre équipe vous accompagne dans votre projet.
Concrétiser votre rêve : l'accompagnement d'un professionnel
Pourquoi faire appel à une agence immobilière locale ?
Vous hésitez à acheter une résidence secondaire sans professionnel ? Sachez que la connaissance du marché local est un atout majeur. Un agent identifie les pépites cachées dans des zones en devenir. Il maîtrise les prix réels grâce à des données actualisées, évitant les surenchères.
Administratif, légal : ces étapes complexes sont simplifiées par un expert. Il vous guide dans les démarches réglementaires et vous fait gagner un temps précieux en filtrant les biens correspondant à vos critères. Sa capacité à négocier peut réduire le prix d'achat, un avantage crucial quand le budget moyen oscille entre 250 000 € et 400 000 €.
Votre projet de résidence secondaire avec Transaxia
Transaxia accompagne vos projets avec expertise. Ses conseillers vous aident à identifier la résidence secondaire idéale, adaptée à vos besoins : espace, cadre ou proximité. Une étude de l'INSEE rappelle que ces résidences sont souvent plus petites, renforçant l'importance d'un projet ciblé.
En mobilisant Transaxia, vous bénéficiez d'un suivi complet : recherche de biens, estimation précise ou conseils pour la location saisonnière. Prêt à concrétiser votre projet ? Contactez une agence pour un accompagnement personnalisé.
Le marché des résidences secondaires, résilient, attire des acheteurs en quête d’équilibre et d’espaces atypiques. Porté par une demande croissante (+11 %), les régions littorales et l’évolution des usages (télétravail, bi-résidentialité) dynamisent le secteur. Transaxia guide chaque projet avec expertise locale et conseils pratiques, pour concrétiser votre acquisition.
FAQ
Quelle est la nouvelle loi sur les résidences secondaires ?
Depuis 2024, plusieurs évolutions législatives impactent les propriétaires de résidences secondaires. La plus notable concerne l'élargissement des zones tendues, désormais plus nombreuses à pouvoir appliquer une surtaxe sur la taxe d'habitation. Ces communes présentent un déséquilibre entre offre et demande de logements, ou une forte proportion de résidences secondaires. La surtaxe peut aller jusqu'à 60% du montant de la taxe d'habitation, sous réserve d'une délibération du conseil municipal prise avant le 30 septembre de l'année précédente.
Qu'est-ce qui est considéré comme habitation secondaire ?
Une habitation est classée résidence secondaire si elle n'est pas votre lieu d'habitation principal. Contrairement à la résidence principale définie comme "le lieu de séjour habituel et à titre principal d'un ménage", la résidence secondaire est utilisée occasionnellement pour des séjours ponctuels (week-ends, vacances, télétravail). Pour l'administration fiscale, toute habitation non déclarée comme domicile principal et louée meublée est automatiquement considérée comme résidence secondaire.
Quels sont les inconvénients d'une résidence secondaire ?
Les résidences secondaires présentent plusieurs contraintes à évaluer avant un achat. Elles restent soumises à la taxe d'habitation, désormais avec possibilité de surtaxe dans plus de communes que jamais. Leur entretien régulier représente un coût supplémentaire, tout comme les déplacements pour y accéder. En cas de location saisonnière, des obligations déclaratives s'appliquent (déclaration en mairie, numéro SIRET, etc.). Enfin, elles génèrent des démarches administratives spécifiques comme la déclaration d'occupation des biens immobiliers avant le 1er juillet.
Qu'est-ce qu'une résidence secondaire ?
Une résidence secondaire désigne tout logement occupé occasionnellement, non déclaré comme domicile principal. Elle se distingue de la résidence principale qui constitue le lieu d'habitation habituel, avec y compris les attaches professionnelles et familiales. Cette catégorisation est essentielle car elle détermine le régime fiscal applicable. Une location meublée saisonnière est par nature considérée comme une résidence secondaire pour son propriétaire, même si elle devient temporairement principale pour le locataire.
Quel est l'avenir des résidences secondaires ?
L'avenir des résidences secondaires semble prometteur malgré les défis. Les intentions d'acquisition progressent de +33% pour 2025 selon Green-acres, portées par le télétravail qui transforme l'usage des lieux. Les acquéreurs recherchent désormais des biens plus fonctionnels, avec espace de travail et connexion internet. La demande reste forte dans les zones traditionnellement attractives (littoral, montagne), avec un intérêt croissant pour l'Occitanie et le Lot. La réglementation évolue cependant, avec plus de communes autorisées à surtaxer ces logements dans un objectif d'accès au logement.
Est-il possible d'être locataire d'une résidence secondaire ?
Oui, il est tout à fait possible d'être locataire d'une résidence secondaire, notamment sous forme de location saisonnière. Dans ce cas, le bien meublé devient votre résidence principale temporaire le temps du séjour. Pour des locations plus longues, des contrats spécifiques peuvent être établis, avec des modalités adaptées. Il est important de noter que pour le propriétaire, cette location meublée occasionne des obligations déclaratives et fiscales spécifiques, notamment l'obtention d'un numéro SIRET.
Est-ce possible d'avoir deux résidences principales ?
Non, la loi prévoit qu'il n'est possible d'avoir qu'une seule résidence principale. Celle-ci correspond au lieu d'habitation habituel et effectif, avec vos attaches professionnelles et familiales. Cependant, il arrive que des situations particulières puissent justifier un double emploi, comme un déménagement en cours ou un changement de lieu de travail temporaire. Dans ces cas, il est crucial de déclarer précisément la situation aux administrations concernées pour éviter tout conflit déclaratif entre les organismes.
Est-il possible d'avoir deux adresses de domicile ?
Techniquement, il est possible d'avoir deux adresses de domicile, mais juridiquement, une seule peut être déclarée comme résidence principale. La résidence secondaire peut figurer dans vos coordonnées administratives, notamment pour la livraison de courrier ou certains services, mais elle ne remplace pas la résidence principale pour les obligations légales. Il est important de bien gérer cette distinction pour les démarches administratives, les impôts ou les assurances. En cas de litige, l'administration vérifie l'usage réel et habituel des lieux.
Est-ce qu'une location meublée est considérée comme une résidence principale ou secondaire ?
Une location meublée est considérée comme une résidence secondaire pour le propriétaire, même si elle peut temporairement devenir la résidence principale du locataire. Pour l'administration fiscale, la résidence principale se définit comme le lieu d'habitation habituel, ce qui n'est pas le cas d'un bien loué meublé. En revanche, pour les locataires, cette location peut être leur résidence principale s'ils y résident de manière habituelle, à condition de s'y inscrire sur les registres de la commune pour en faire leur adresse fiscale principale.
